Ensemble pour la restauration de l’église
L’église a bénéficié lors des décennies précédentes de restaurations importantes : toiture, clocher, chapitrel..
Elle est inscrite aux Monuments Historiques grâce à ses nombreux objets classés ou inscrits : Retables, Chaire, Christ, Présentoir, tableaux…
L’association actuelle s’emploie à restaurer les décors en plâtre ou bois, les retables et les tableaux pour lui redonner son lustre d’antan, et valoriser son histoire, riche d’avoir été l’église de la paroisse de Carrouges en relation étroite avec les seigneurs du Château de Carrouges et d’y avoir vu de nombreux événements d’importance tels, par exemple, le mariage de Jean de Carrouges et Marguerite de Thibouville en 1380.
Vous pouvez d’ailleurs visionner une reconstitution de ce mariage grâce au lien suivant : https://youtu.be/c4YTCOprROQ?si=hUj3bprXUC2oVX7s
Nous vous remercions pour vos dons : https://www.helloasso.com/associations/ensemble-pour-la-restauration-de-l-eglise-de-ste-marguerite-de-carrouges
Dernière restauration ayant eu lieu à l’église en 2025 : La Chaire et les Anges aptères
Les tableaux représentant les trois vertus théologales : La Foi, La Vertu et l’Espérance, qui vont bénéficier des dons, étaient jusqu’à présent remisés dans la sacristie, le mur sur lequel ils étaient apposés étant en trop mauvais état.
La signature d’Édouard Dubufe y a été découverte récemment, lors des visites des restaurateurs sollicités. Le peintre (1819-1883) a connu, à partir de 1850, un grand succès auprès de la société aristocratique et de la grande bourgeoisie. Nombre de ses œuvres se trouvent au musée d’Orsay.
Par ailleurs, vous pouvez visiter la vidéo ci-dessous, qui est une vidéo présentant l’église de l’intérieur et de l’extérieur, vu d’un drone
La nouvelle association de sauvegarde du patrimoine de Sainte-Marguerite-de-Carrouges ne reste pas inactive. Après le film par drone, les animations telles que la reconstitution du mariage de Jean de Carrouges et Marguerite de Thibouville (réellement béni dans cette église en 1380) ou la venue de Luc Arbogast en décembre, l’équipe organise un concert avec la chorale Cantiris d’Argentan, vendredi 24 mai 2024. 45 choristes ont fait résonner des chants de variété française dans l’édifice à l’acoustique exceptionnelle.
La Foi, la Vertu et l’Espérance
Ce concert a été organisé pour récolter des fonds afin de restaurer trois œuvres d’art. Les tableaux représentant les trois vertus théologales : La Foi, La Vertu et l’Espérance, qui vont bénéficier des dons, étaient jusqu’à présent remisés dans la sacristie, le mur sur lequel ils étaient apposés étant en trop mauvais état.
La signature d’Édouard Dubufe y a été découverte récemment, lors des visites des restaurateurs sollicités. Le peintre (1819-1883) a connu, à partir de 1850, un grand succès auprès de la société aristocratique et de la grande bourgeoisie. Nombre de ses œuvres se trouvent au musée d’Orsay.
Parallèlement aux portraits de la cour, il est connu pour ses compositions religieuses.
Un devis de 10 800 €
L’église bénéfice de la protection des Monuments historiques, mais n’ayant pas été répertorié lors de l’inventaire des objets de l’église en 1973, le triptyque ne bénéficie pas de classement, donc pas de subventions substantielles.
Le Département va néanmoins participer à la restauration à hauteur de 15 % du montant, la fondation du patrimoine participe également et signera vendredi une convention de partenariat avec l’association. Le montant du devis est de 10 800 €.
De nombreux restaurateurs se montrent intéressés par ce travail qui va demander talent et minutie, mais pour l’heure, le choix de celui ou celle qui va avoir la lourde tâche de redonner le lustre et la magnificence de ces œuvres n’est pas encore fixé.
L’encadrement est aussi spectaculaire et nécessitera une restauration spécifique ultérieure.
L’association a accueilli de nombreux spectateurs et souhaitant faire de ce rendez-vous, un événement de convivialité et de découverte de l’église : visite guidée, explications et discussions, tout comme la restauration et buvette.
Le chanteur médiéval aux cinq octaves et demie est revenu le vendredi 27 septembre 2024, moins d’un an après son dernier passage, pour la restauration des œuvres de la sacristie.
En décembre 2023, Luc Arbogast s’était intéressé à l’église de la commune après l’appel de la toute jeune association en charge de sa sauvegarde : Ensemble pour la restauration de l’église de Sainte-Marguerite-de-Carrouges (Orne).
En 2024, le chanteur revient le vendredi 27 septembre pour sauver les œuvres d’art dénichées lors d’un nouvel inventaire de la sacristie à travers un concert plus intimiste. En effet, 250 places ont été mises en vente, pour plus de confort et de proximité, dans ce joyau des XIe et XIIe siècles.
Une sacrée histoire picturale
Les tableaux du triptyque en question sont dans la sacristie depuis des années, et lors de l’établissement des devis pour la restauration, la signature d’Edouard Dubufe était apparue. Les spécialistes du Département ont découvert que ces tableaux avaient été exposés au Louvres en 1846, et peints pendant la période de jeunesse du célèbre peintre, portraitiste officielle de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie.
Comment sont-ils arrivés dans l’Orne et dans cette église ? Nul ne sait. Mais la qualité de ces tableaux démontre l’immense talent de ce peintre alors qu’il n’avait, qu’une vingtaine d’années
L’inscription à l’inventaire des monuments historiques est en cours, mais la subvention qui en résultera (20 % du montant total de la restauration) ne suffira pas à permettre de débloquer la somme suffisante (15 000 € pour les tableaux et l’encadrement, lui aussi exceptionnel).
La venue du chanteur précédée d’un concert de la chorale des Rainettes en avant-première va le permettre. Ce sera une réalisation concrète de l’association en attendant l’étude de l’architecte qui établira le montant et le phasage des travaux.
Arbogast et l’héritage patrimonial
Le chanteur avait apprécié l’accueil et l’acoustique exceptionnelle de l’église l’an dernier, aussi a-t-il accepté de revenir interpréter son nouvel opus : Le chant des pierres. L’ancien participant de la saison 2 (en 2013) de The Voice, où il a époustouflé le public avec sa voix de contre-ténor aux accents médiévaux et celtiques, s’intéresse au patrimoine et préfère le contact direct avec le public plutôt que les grandes salles anonymes.
Les églises se prêtent magnifiquement à son répertoire et à sa voix, c’était donc une évidence pour lui de s’y produire pour aider les associations à préserver les œuvres et restaurer les édifices. Cette fois, il s’agira d’une soirée complète avec avant-première, restauration-buvette et places numérotées, pour un meilleur respect des premiers à avoir réservé.